Jusqu’ici connue sous le nom de Minecraft 1.21.6 , la prochaine mise à jour de contenu a désormais un nom officiel : Chassez les cieux ( Chase the Skies ). Prévue très prochainement, elle introduira une ambiance aérienne inédite et de nouvelles possibilités pour vos aventures dans le jeu. Un nom évocateur, une promesse d’évasion Avec Chassez les cieux , Minecraft continue d’étoffer son univers avec audace. Cette mise à jour met l’accent sur l’élévation, la liberté et les paysages majestueux. L’annonce officielle révèle un élément central : l’arrivée d’une monture volante , le happy ghast, ainsi qu’un nouveau souffle donné à l’exploration. Sans en dévoiler tous les détails, Mojang laisse entrevoir une expérience tournée vers le ciel, avec de nouvelles mécaniques et des objets inédits pour accompagner ce thème aérien. Les happy ghasts , nouvelle monture volante de Minecraft, permettent à plusieurs joueurs de voyager ensembl...
Il a inspiré Minecraft… mais n’en a jamais récolté les fruits
Par
Anas Fekir
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Zac Barth a créé un jeu qui a changé l’histoire du jeu vidéo. Pourtant, ce n’est pas son nom que l’on retient. Voici l’histoire méconnue de celui qui a failli créer Minecraft.
Le pionnier oublié des mondes cubiques
En 2009, Zac Barth met en ligne Infiniminer, un petit jeu indépendant où l’on explore un monde de blocs, à la première personne, pour y creuser, construire… et rêver. Le principe est simple, mais révolutionnaire. Tellement révolutionnaire qu’un certain Markus Persson, alias Notch, s’en inspire pour développer Minecraft quelques mois plus tard.
À l’époque, Zac travaille chez Microsoft, loin de l’effervescence créative qui secoue le monde du jeu vidéo indépendant. Pour lui, coder des prototypes est une passion, pas une ambition lucrative. Mais quand Infiniminer devient viral — puis largement copié — il décide de rendre son code open source… et de tourner la page.
Un succès mondial… sans lui
Minecraft devient rapidement un phénomène. Notch reconnaît lui-même s’être inspiré du travail de Zac. Pourtant, Zac ne touche rien. Il n’est invité à aucun événement, ni même à la fameuse “Minecraft Party” des développeurs. Son propre employeur, Microsoft, l’ignore lorsqu’il assiste en silence à une réunion confidentielle sur l’achat potentiel du jeu. Ironie du sort : Microsoft rachètera Minecraft pour 2,5 milliards de dollars en 2014.
Cette somme colossale aurait pu être un coup de massue. Mais pour Zac, ce chiffre donne finalement un sens à tout cela. C’est tellement énorme, dit-il, que cela dépasse l’amertume personnelle. À ses yeux, Minecraft est devenu plus grand que lui, et c’est ce recul qui lui offre une forme de paix.
Une vie dédiée à créer des jeux
Zac ne s’est jamais arrêté. Après Infiniminer, il publie SpaceChem en 2011, un jeu de logique complexe qui rencontre un joli succès sur Steam. Avec ses anciens collègues, il fonde le studio Zachtronics, spécialisé dans les jeux de réflexion pour ingénieurs en herbe : Opus Magnum, TIS-100, SHENZHEN I/O…
Un jeu par an pendant plus de dix ans. Un rythme effréné, mais aussi un exploit dans l’univers impitoyable du jeu indépendant. Car même si l’on parle moins de Zac, il fait partie de ces 0,5 % de développeurs indés qui parviennent à vivre de leurs créations.
La reconnaissance, plus que les milliards
Ce que Zac a toujours cherché, ce n’est pas la fortune, mais la reconnaissance d’avoir été à l’origine d’un élan créatif. Il n’a jamais accusé Notch de vol. Il aurait simplement aimé, peut-être, un mot, un geste.
Et pourtant, aujourd’hui encore, ses jeux continuent de toucher un public fidèle. Après un passage éclair dans l’enseignement, il a relancé un nouveau studio, Coincidence, et travaille sur de nouveaux projets. Parce qu’au fond, Zac ne sait faire qu’une chose : imaginer des jeux.
Une leçon d’humilité et de persévérance
L’histoire de Zac Barth n’est pas celle d’un génie incompris, mais celle d’un créateur tenace, qui a su transformer un épisode amer en moteur de sa trajectoire. Il n’a pas construit Minecraft, mais il en a été l’étincelle. Et c’est peut-être ce rôle discret, presque invisible, qui mérite aujourd’hui d’être célébré.
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